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Le Growth Hacking en 5 cas pratiques

Le Growth Hacking en 5 cas pratiques

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Si vous découvrez le Growth Hacking, ces exemples plus ou moins célèbres sont sûrement le meilleur moyen de se faire une idée sur la chose.

L’exemple de Facebook : « les nécromanciens »

La vision que tout le monde a de Facebook, c’est le phénomène qui a commencé à Harvard et qui compte aujourd’hui 1,6 milliard d’utilisateurs. Pourquoi ? Ils ont eu la bonne idée, ça a marché tout seul… et bien pas que ça, c’est surtout un travail de growth avec une équipe pluridisciplinaire dédiée.

Et leur premier chantier fut ce qu’on appelle ‘le cimetière’, l’ensemble des inscrits qui n’utilisent pas le produit. Leur but étant de les rendre actifs, ils analysèrent les datas et s’aperçurent que la plupart l’étaient devenus après 7 emails de relance.

À une époque où le spam est vu comme l’erreur market à ne pas commettre, Facebook, armé de ses datas, n’a pas eu peur de vexer et a su transformer ses morts, en vivants. Garder la proportion proche entre acquisition et rétentions constitue l’essence du growth hacking.

Et c’est la différence entre marketing traditionnel et growth hacking. Dans le marketing, le but est d’amener les gens à venir et acheter. Qu’ils restent par la suite, et soient satisfaits du produit, relève du job du responsable produit. Les growth hackers ont compris que le premier levier de croissance naturelle est avant tout de faire un bon produit, car le mauvais produit soutenu par le marketing s’écroulera quand on ne le soutiendra plus.

Aujourd’hui, facebook représente des milliers de segments utilisateurs travaillés en parallèle. Ils ne traitent pas de la même façon la maman et l’ado de moins de 18 ans. Les fonctions actives du site ne sont pas les mêmes en fonction de votre profil, même le processus d’inscription est segmenté. Jetez un œil sur le Facebook de votre voisin, vous serez surpris.

L’exemple de “Circle of Friends”

Ce réseau social n’existe plus, en tout cas pas sous ce nom. Circle of Friends voulait être le nouveau Facebook des gens hype, des stars… avec une bonne croissance dans les débuts, ils se sont vite aperçus de l’immensité de leur cimetière.

Analyse des datas, conclusion : leur plus grosse audience était les mamans, à mille lieues de l’esprit de départ. Et bien la croissance étant le nerf de la guerre, virage à 180°, le site devient circleofmoms.com, et passe de 2 millions d’utilisateurs et 300 000 actifs, à 4 millions dont 3 millions d’actifs. Cas typique où le growth hacking n’a non pas changé les techniques marketing, mais le produit lui-même.

La boite des hackers : AirBnB

Pour booster sa croissance, AirBnb a simplement utilisé son concurrent principal aux États-Unis, Craig List (site d’annonces). Le principe était simple, vous postiez une annonce sur Airbnb, et si vous le souhaitiez, une annonce était automatiquement postée sur Craig List.

L’idée était géniale, AirBnB se faisait connaître, et grâce aux backlinks générés, améliorait son référencement. Au passage, Craig List n’ayant pas d’API justement pour éviter ce genre d’entourloupe, Airbnb a créé lui-même son API en utilisant du reverse engenieering. L’esprit hacker…

Fake it, till you make it, ou l’exemple de DropBox

C’est le principe pour débuter. DropBox dans ses débuts a mis au point un stratagème pour accélérer sa levée de fonds. Ils ont lancé une vidéo de présentation comme si leur produit était disponible et ont demandé aux gens intéressés de s’inscrire.

Cette technique permet de servir deux objectifs. Le premier est de tester le marché, se confronter au réel. Le deuxième étant de donner aux investisseurs des datas solides et motivantes : un grand nombre d’utilisateurs. DropBox a compris que le paradigme industriel qui est qu’on ne peut vendre que ce que l’on possède n’est plus vrai à l’air du digital.

Twitter et les 30 follows

Le problème de Twitter a longtemps été le gap abyssal entre les inscrits et les actifs. L’analyse des datas sur les actifs a mis en évidence que seule une infime partie twittait et que leur caractéristique commune était de suivre plus de 30 personnes, dont ils suivaient tous les jours les news. 30 était donc le seuil à partir duquel la diversité et le niveau d’information devenaient intéressants, 30 follows et Twitter avait un user for ever.

À partir de ce constat, Twitter, dont l’objectif initial était de faire twitter, s’est complètement remodelé pour faire que les gens follow et aient du contenu. Et quand on sait que seul 1 % des utilisateurs tweetent, l’objectif prioritaire est aujourd’hui de faire venir les twitteurs les plus intéressants, en leur offrant par exemple leurs 30 000 premiers followers.

Même si ces exemples ne sont pas forcement applicable à tous les besoins, il en ressort un état d’esprit, plus qu’un ensemble de pratiques et savoir-faire.

Pour avoir un point de vue plus global sur le sujet, lisez notre article https://www.startupinalgeria.com/le-growth-hacking-cest-quoi/

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